je les vois danser, comme je succombe, je pensais pas qu'on puisse autant s'amuser autour d'une tombe. (zia)

Ariane Zia
paranoia is in bloom.

► The truth about me.

ಮ Identité ಮ

Nom : Ariane est son premier nom, son nom de naissance, celui que ses parents lui ont donnés. Mais elle préfère celui qu'elle s'est appropriée, Zia. Parce que c'est simple, et que la jeune louve et une fanatique de la simplicité. Surnom : Aucun. Age : Trois ans. Sexe : Femelle. Pouvoir : Le pouvoir de l'illusion, parce qu'elle en est elle-même une, à sa manière. Meute : Solitaire, parce que Zia court court court. Sans se poser de question. Elle est libre, Zia. Libre. Grade : Aucun. Situation amoureuse : C'est compliqué. Trop pour la petite louve sans défense.

ಮ Caractère ಮ

Zia, Zia. Le prénom est doux, enfantin, presque naïf. Il lui convient bien, à ses yeux. C’est ce qui lui importe le plus, parce que les autres, ce n’est qu’un vaste amas d’émotions, de peurs, et désespoir. Zia, elle s’en fiche de son âge, des prénoms qu’on lui a donné à la naissance, ou de l’endroit dans lequel elle habite. C’est un oiseau, qui vole, picore, prend ce qu’il trouve, et s’en va. Un oiseau. Ou une poupée fragile, qui pourrait facilement se brisée en deux, à la première occasion. Peut-être. A vrai dire, elle n’en sait rien. Elle n’a jamais sut, enfaite. A quoi bon retenir quelque chose de cette vie, de toute manière ? Zia court, rit, tombe et se relève maladroitement. Elle ne fait du mal à personne, et en retour, elle espère qu’on ne lui en fera pas. Oh, elle est idiote, gauche, naïve, candide, Zia, et les autres gamins l’ont bien compris. Ils se jouent d’elle, la persécutent, un acte si lâche. Elle ne le mérite pas. Bien moins que la plupart des personnes. Pourtant le monde ne l’a pas épargné. Les blessures sont encore là, physiques, mentales. La peur au ventre, les entrailles douloureuses, le cœur qui saigne. Tout cela fait parti d’elle. Tout cela fait ce qu’elle est. Oh elle a peur, si peur, mais ce sentiment peut se transformer en colère, en douceur. Personne ne le sait, même pas elle, quelle donne il y aura le coup suivant. On prononce de tas de mot savant pour la désigner. Skysophrène, bipolaire, atteinte de mutisme, folle à liée. Mais ce n’est pas ça, ils n’ont pas compris. Zia est juste dans sa bulle, sa coquille, bien hermétique au reste de la population. Elle a ses propres fondements, sa propre conception du monde, avec les silhouettes floues qui l’entourent, les odeurs si longtemps imperceptibles au nez des autres, qui pourtant sont discernables à ses yeux. Peu importe ce qu’on pense d’elle. Elle s’en fout. Ils peuvent mordre, la brisée, elle ne dira rien. Ce ne sont que des fantômes après tout, ils l’a lâcheront bien un jour. Zia est jolie, Zia ne s'en rend pas compte. Comment le pourrait-elle ? Zia est instable et fragile, mais cela, c’est psychologiquement. Zia chante. Elle chante la vie, l’amour, la peur et le désespoir. Elle chante le doux martèlement de ses pattes sur le sol, le cri perçant des oiseaux, et le tambourinement de son cœur. Zia ne demande pas beaucoup, elle veut juste qu’on la laisse tranquille, avec ses couleurs, son soleil, et un peu de belle musique. On dit que ce n’est qu’une erreur, une erreur sur toute la ligne. Mais ce qu’on dit, cela l’importe peu. Qu’ils racontent, qu’ils fassent donc. Ils n’ont rien compris, contrairement à elle. Elle est simple, Zia, et pourtant si compliquée. Comme si elle pouvait être le feu et la glace, en même temps. La pierre et la fleur. Les abysses et le ciel. Zia est une ombre égarée, une personne mi-oiseau, mi-louve, qui effraie, fait de la peine. On ne sait jamais où elle se trouve, on ne sait jamais ce qu’elle pense, parce qu’elle sera toujours à côté de la plaque. Parce qu’elle n’est pas consciente des choses, des vraies choses, Zia. Tout n’est qu’illusion.

ಮ Story ಮ

Les mots ne servent à rien. Les paroles sont comme vides de sens. Elle les regarde tous de ses grands yeux innocents, reflétant la pureté de ce monde, si longtemps enfouie, à mille pieds sous la terre. Elle ne tourne pas rond. Les plantes calmantes qu’on lui a fait ingérer l’épuisent, presque autant que les remarques exacerbées des autres louveteaux de la meute de l’Est, dits normaux, aux yeux des autres. Mais personne n’est normal. On a tous une part d’étrangeté, quoi qu’on en dise, seulement, pour certains, cette part semble bouffée petit à petit l’autre partie, et il n’en reste plus rien de bon. Plus rien que la noirceur, et le désespoir. Zia n’est pas encore à ce stade plus ou moins avancé de la maladie. Zia n’est pas malade, juste un peu ailleurs. Est-ce un crime de ne pas ressembler à tous les autres ? Peut-être. Ce n’est pas ce qu’on lui a dit, mais c’est ce que l’on pense. La jeune louve le sait, la jeune louve l’a comprit, parce qu’elle n’est pas idiote, quoi que l’on pourrait en croire. Elle se tait, elle regarde, elle sourit doucement puis s’en va. Les guérisseurs ne tirent rien d’elle, rien de bon, s’entend. Ils ont essayés, un peu, ils ont renoncés, un peu aussi. Sa mère est folle de rage, son père au comble de la désolation. Qu’ils fassent leur travail ! Qu’ils l’a sorte de là, bon sang ! Non, Zia semble être un raté. Ou peut-être pas. Il faudrait se trouver dans sa tête pour le savoir, et personne, personne ne veut s’y risquer. Elle est très bien toute seule, après tout. Ca ne l’a dérange pas, du haut de ses six mois, de s’asseoir dans son coin et de fredonner tout bas, une comptine macabre qu’elle seule à le pouvoir de comprendre. La meut de l’Est est empli de personnages singuliers, et sanguinaires. Zia n’est pas faite pour ce mode de vie là. Ils ne l’a comprennent pas. Et elle ne se rappelle pas d’eux. Elle voit juste des couleurs qui virevoltent dans sa tête, et entend des cris. Acres, cinglants. Réels. Parfois ils l’a frappent, ils crachent devant elle, et s’en vont en ricanant. Mais Zia, ou Ariane, comme ils l’appellent, comme ils l’ont nommée, reste imperturbable. Ariane. C’est idiot comme nom. La jeune louve ne veut pas être une sorte de fil conducteur, elle ne veut pas regarder en arrière pour se rappeler du chemin. Elle veut partir à l’aventure. Zia, elle trouve cela plus vif. Plus drôle. Zia, cela fait plus enfant. Chose qu’on ne lui permet pas d’être. Elle a des responsabilités. Elle a des devoirs à accomplir, même si elle ne veut pas. Même si elle n’est pas faite pour ça. Une vie. Ce n’est rien. Zia serait prête à donner la sienne pour un papillon, un oiseau, ou un membre de son clan, si méchant avec elle. Elle n’a pas d’amour propre, elle n’a pas conscience de ses actes. Cela l’a rend dangereuse, et faible à la fois. C’est trop pour la meute. C’est trop pour ses parents. Alors on l’emmène un peu plus loin, toujours plus loin. Oh non, ce n’est pas un abandon. Ce n’est pas un assassinat. C’est juste un appel au secours, pas vrai ? Ils disent d’elle, mais eux non plus n’ont pas conscience des choses. Zia ne peut pas vivre toute seule, livrée à elle-même. Elle a besoin d’aide, de quelqu’un pour prendre soin d’elle. Mais ils s’en contrefichent. Ils n’ont pas de pitié, malgré la frimousse de la petite Ariane, qui fronce les sourcils. Oui, sa vie à elle n’est rien. Cours, cours, cours Zia. Pendant qu’il est encore temps. Zia a été abandonné. Peut-être. Elle n’en sait rien. Elle ne se rappelle pas. Jusqu’aux os, le monstre, les souvenirs, elle lui a brisé la cage thoracique de ses pattes frêles. Elle avance. Elle cours, cours, cours. Zia. Elle veut vivre. Bon sang, oui, les dieux le savent. Parfois, les fantômes viennent la hanter, mais elle ne fait rien. Elle s’en contrefout, Zia n’a pas peur des fantômes. Que lui voudraient-ils, après tout ? Ce sont des morts, il faut mieux avoir peur des vivants. Indifférente au monde, elle a apprit à y vivre. Survivre. Elle se jette corps et âme sur ce chemin semé d’embuches. De toute manière, même si elle tombe, il lui restera toujours sa bulle pour se cacher.

ಮ Derrière l'écran ಮ

Puff/pseudo : shiver. pour le puf. Prénom : loïse, j'ai une gourmette pour m'en rappeler. Âge : bientôt quatorze. Présence sur le forum : quand je veux, quand je peux. souvent, quoi. Où as-tu pris connaissance du forum ? : par la fonda, gaëlle. Code du règlement : Validé par Le Loup. Tes impressions, idées, remarques sur le forum ? : c'est beau, mais j'ai du mal avec la police d'écriture. :arrow: Petit mot de la fin : j'vous bez.

Lilie