Le néant est en moi. Toshiro.

Toshiro ”
« Je rêve de plaines glacées … Je sens l’aura froide des glaces … Qui résonne … J’entends une voix … Comme si elle m’enveloppait … Comme si elle m’écrasait … Comme un tonnerre grondant. Elle résonne au loin … J’entends une voix … Comme une fleur … Qui touche ma patte … Et meurt dans une plaine glacée. Si proche … Si loin … Elle résonne … Chercher d’où elle venait … J’ai décidé de … Même si je dois mourir dans cette plaine glacée. »


► The truth about me.

ಮ Identité ಮ

Nom : Toshiro Surnom : Quand on ose, Shiro. Age : 3 hivers. Sexe : Mâle. Pouvoir : Je suis accompagné par un dragon, pourrais-je dire d’un autre monde ? Je ne le contrôle pas, il me conseille. Il se dit ma force, j’espère la déceler. Meute : Meute du Nord Grade : Elite ? Serait-ce possible ? Situation amoureuse : J'aime la neige.

ಮ Caractère ಮ

Disons que je ne serais l’encercler, le piéger. J’ai eu d’autres occupations que d’avoir un caractère propre. Comme survivre, ou me rabattre sur mon sort. Je pense tellement souvent à ce passé. Je n’ai pas connu ce que tout le monde connait. Ca me bloque, je ne peux oublier cette différence. J’ai toujours l’impression que les autres me jugent vis à de ça. De moi. Agoraphobie, la peur du regard des autres. Ca c’est développé depuis que je combats aux côtés des loups du Nord. Peur de mal faire. D’oublier. Qu’on m’oublie. Je suis impulsif, malade… Quoi d’autre… Je n’ai pas peur de mourir. Comme d’autres. Je suis un vrai penseur déprimé. Associable comme on dit. Je n’aime pas donner mon cœur, j’ai trop peur de regretter. De souffrir encore.

ಮ Story ಮ

Tout remonte… il y a si longtemps. C’est trouble. Je ne sais pas si j’étais heureux avant. Si j’ai été heureux. A vrai dire, en y repensant ça me détruit. J’aurais tellement voulu… connaitre. Ma famille, mes amis. Je me souviens bien du vent pourtant, ce vent qui m’accompagnait, toujours là, qui gelait mes entrailles. Je m’en souviendrais toujours. Il me faisait mal. Mais aussi ma force. Ce froid, intense. Des cris. En y repensant, serait-ce possible que je les aie tués ? Surement. J’avais si mal. Je sens ce vide. Qui m’enserre. Je me hais, je sais que je n’aurais pas dû… faire ces choses qui ont disparues de ma mémoire. Je me sens coupable. Je suis amnésique et je ne le supporte pas. Plus j’y pense puis je me détruis. J’aimerais tellement me rappeler d’eux, de mon passé… De ces rares rires joyeux. Je sais que j’avais une famille. Une mère, un père… Peut-être avais-je des frères et sœurs ? Cela expliquerais les taches de lumières dans ce passé sombre. Je me suis réveillé, j’étais sur une plaine. Une plaine ? Oui. Avec de l’herbe et des fleurs, qui sentaient bon. Je n’oublierais jamais leurs parfums. C’est le premier souvenir concret que j’ai. J’y tiens. J’étais seul, je me suis senti délassé. Peut-être m’avaient ils abandonné ? Pourquoi ? Après m’être posé mille et une questions, j’ai eu faim. J’ai vu que je chassais parfaitement. Je crois que j’ai vécu dans cette zone pendant un certain temps. Jusqu’à que je me calme. Que j’apprenne à faire le vide, à contrôler mes questions, ce gouffre qui me menaçait. J’ai réussis. Je suis parti. Aujourd’hui, je ne saurais y retourner. Car je n’ai plus réfléchi ; j’étais vide, j’étais tombé si bas. Je ne ressentais plus rien. Plus de pitié pour mes proies. Plus d’envies. Plus rien, le néant ? Oui. A force de marcher sans ressentir de besoins, avec cette force qui me disait de suivre cette lumière, je suis tombé. Je faisais peine à voir, avec mes côtes qui saillaient mon pelage, les blessures que j’avais eu suite à un combat contre un caribou ; mon regard terne. Mon désespoir que je n’acceptais plus. Je voulais dormir. Mais hurler une première et dernière fois. J’ai attendu la nuit, allongé, faible, ridicule. Anéanti. Je crois que j’ai fermé les yeux avant. J’avais vécu, j’avais eu une existence inutile et bafouée. Je n’avais rien connu, gouté à autre chose que le pathétisme. J’aurais eu une question. « Peut-on être heureux lorsqu’on vit et qu’on s’en rend compte ? ». Après, je n’ai plus rien vu. Alors que je sentais que je partais, une drôle de sensation m’a envahi. Le vent devenait plus fort. Il neigeait. J’ai rouvert les yeux. J’ai souris à la neige. Il n’y avait qu’elle et moi. Elle se posait sur moi. Douce. Je ressentais tout autre chose. Je voulais m’envoler avec elle. Une voix a retentie, grave : « Veux-tu changer ? » Puis : « Je veux t’aider. Répond. *Silence* Ton âme. M’entend-elle, jeune loup ? Ne veux-tu pas connaitre autre chose ? L’amitié, l’amour… la Force. Tu l’as. Tu l’as toujours eu. Au plus profond de toi, je sommeille. » Bizarrement, j’étais serein même si je n’avais jamais entendu quelqu’un parler ma langue. Faiblement, je répondis : « Si je comprends… Tu es ma force ? Pourquoi… Pourquoi ne m’as-tu pas parlé avant ? J’ai souvent eu besoin de toi. » Puis : « Dis-moi, je rêve ? Je meurs ? » La voix rauque et sérieuse : « Tu es conscient. Tant que je suis là. Veux-tu vivre ? » J’ai réfléchis quelque seconde. Existait-il meilleur que cela, que ce que j’avais connu ? Je crois que je n’ai pas réfléchis, oui, ais-je dis. « Je serais toujours avec toi, tu apprendras à me connaitre… » S’effaça la voix. « Merci. » Des voix. Le soleil. J’étais en vie. Je ne m’en réjouissais pas. Et quand je sentis la patte d’un loup me toucher… je me déchainai. Je levais, et roulais sur l’un. Ils étaient trois, surpris. Je l’achevais, les deux autres semblaient perplexes, je me jetais sur un qui avait l’air moins robuste, de mon âge. Le dernier, se rendant vraiment compte de ce qui se passait décampa alors que je mordais aveuglément la gorge de ma victime. Je restais longtemps comme ça. Je voulais trouver des responsables à mes peines. Inconsciemment. Je relâchais et m’éloignai des deux cadavres. Ca me soulageait de les voir comme ça, qu’ils aient connus la peine de ne pas vivre. Vengeance. Je me mis à lécher mes blessures. La voix retentit : « Comment te jugerais-tu ? Le Bien ou le Mal te constitue ? » Je répondais : « Je ne connais pas ce que chacun veut dire. Mais je n’ai jamais eu le choix ; je choisirais le Bien. La première option. » « Soit. Apprends alors à désormais contrôler tes émotions, ta haine. Tu as souffert, garde tes souffrances pour en faire ta force, que tu utiliseras aux moments adéquats. Jeune loup, te rends tu comptes que tu as tués des innocents ? Et s’ils voulaient t’aider ? » J’essaye d’apprendre à vivre. Essayer de me modérer. Cela renversait tout ce que je pensais déjà. N’empêche que j’étais troublé quand la voix disait : « Je suis ton instinct. Je serais toujours là pour toi. Nous ne faisons qu’un. Bientôt tu feras de moi une force. » Et surtout quand elle me disait : « Je suis un dragon. », un sourire se dessinait sur mes babines. Neige.

ಮ Derrière l'écran ಮ

Puff/pseudo : Toshiro ! Prénom : .////. Juliette x) Âge : 14 ans. Présence sur le forum : Je promais rien. J’espère plutôt présente. Où as-tu pris connaissance du forum ? : Je suis une « ancienne », j’ai oublié^^ Code du règlement : Validé par le Loup. Tes impressions, idées, remarques sur le forum ? : Super, comme d’hab ! Petit mot de la fin : Troll ^^

Lilie