Roaring Wolf
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 Il était une fois... Une banquise et deux loups [Erebus & Etwale]

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Etwale

Etwale


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MessageSujet: Il était une fois... Une banquise et deux loups [Erebus & Etwale]   Il était une fois... Une banquise et deux loups [Erebus & Etwale] I_icon_minitimeSam 19 Jan - 8:49

Etwale

Ton destin est d'ors et déjà scéllé...
{Rp: 1}

Le froid était omniprésent sur la moindre parcelle du territoire de la meute du Nord. Nul endroit n'échappait aux givres, gelées et autres chutes de neige. Même si la louve blanche n'était pas née ici, son corps avait été capable de s'adapter et de s'acclimater aux températures bien souvent négatives.

Les pattes puissantes d'Etwale foulaient le sol à intervalle régulié sans ressentir la morsure du froid qui aurait probablement eut raison de bien d'autres loups appartenant aux autres meutes. La neige craquait en se tassant sous le poids de la jeune louve aux yeux d'ambres, et d'épaisses velutes de fumée s'échappaient de son museau à chaque expiration.

Soudain, le regard du loup se posa sur une emprunte lupine à peine visible, déjà en partie recouverte par la neige nouvelle qui tombait encore sans discontinuité. Humant l'air à proximité de la trace de pas, Etwale reconnu l'odeur ténue de son Dominant. Erebus était sans aucun doute passé par là peu de temps auparavant. Cette constatation amusa Etwale. C'était une occasion qui tombait à pique, puisqu'en tant que prêtresse, elle devait lui faire part du rêve qui était venu hanter sa nuit la veille. Pressant le pas dans la direction qu'avait emprunter le chef de meute, Etwale émit un jappement pour interpeller le grand loup. Ou qu'il soit, elle était sure qu'il l'entenderait.
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Erebus




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MessageSujet: Re: Il était une fois... Une banquise et deux loups [Erebus & Etwale]   Il était une fois... Une banquise et deux loups [Erebus & Etwale] I_icon_minitimeSam 19 Jan - 21:57

Où que tu sois, je te retrouverai.


C'était une matinée froide, sans soleil. Il n'y avait pas de vent, mais l'atmosphère était lourde et glaciale. Un temps parfait, pour les loups du Nord. Erebus était déjà levé depuis très longtemps. Il avait commencé à patrouiller au milieu de la nuit, en solitaire. Il ne l'avait avoué à personne, mais il avait énormément de mal à dormir en ce moment. Et pour être honnête, il savait pourquoi il n'arrivait pas à dormir, mais il n'osait se l'avouer en face. Peur lui ? Jamais.
Le grand loup reniflait le sol, sentant les traces de ses loups. Il ne sentait pour l'instant aucune étrangère. Mais il redoutait tout de même une attaque surprise des autres meutes, suite à la révélation de Zéro, qui remontait déjà à quelques jours. Erebus se tendit un instant. Son faucon, qui voletait gracieusement quelques mètres plus haut, émit un cri d'alerte. Cependant le dominant avait déjà senti la louve arriver, et son hurlement résonna dans les oreilles du loup gris. Que me veut-elle ? se demanda t-il, en levant les oreilles et en se redressant.

Erebus, alerté, rebroussa chemin d'un air grognon comme à son habitude. Il ne tarda pas à apercevoir la jeune prêtresse qui marchait aussi vers lui. A quelques pas de la femelle, Erebus fronça les sourcils en signe d'interrogation, en lâchant, d'un ton peu engageant :

« Prêtresse. » Il espérait que la jeune louve comprendrait qu'il ne fallait pas tenir compte de ses manières taciturnes et de son naturel autoritaire, dont il n'arrivait pas à se défaire. « Qu'y a t-il ? »

Comme un chef de garde, Erebus s'assit, droit, s'exprimant de manière concise. Il planta son regard dur et froid dans celui, plus animé, d'Etwale. Son faucon piaffa un instant, puis alla frôler de l'aile la prêtresse ; il s'excusait presque de l'attitude du dominant. Agacé, Erebus n'en montra pourtant rien, faisant un geste de la queue pour que son oiseau se tienne et revienne à sa place. Le faucon se posa sur son épaule, en frottant sa tête contre le cou du jeune loup.
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Etwale

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MessageSujet: Re: Il était une fois... Une banquise et deux loups [Erebus & Etwale]   Il était une fois... Une banquise et deux loups [Erebus & Etwale] I_icon_minitimeDim 20 Jan - 2:49

Le crie strident d'un faucon attira l'attention de la jeune louve blanche. Elle plissa les paupières pour protéger ses yeux de la neige et de la lumière vive alors qu'elle scrutait la nuée pour voir qui était à l'origine de l'allerte. Etwale ne tarda pas à repérer l'animal dans le ciel et reconnu aussitôt le compagnon ailé de son Dominant. D'un battement de queue, elle signala au volatile qu'elle avait repéré leur position, et elle allongea encore la
quadance de son pas pour les rejoindre.

Plus elle s'approchait et plus le stress la gagnait: son dominant n'était pas vraiment connu pour faire dans la douceur et l'amabilité. Pour couronner le tout, les nouvelles n'étaient pas vraiment bonnes. Le rêve dont elle devait lui faire part était encore floue dans son esprit, mais sa signification paraissait pourtant claire:

De la neige, à perte de vue. Jamais Etwale n'avait eu l'occasion de contempler une neige aussi pure et blanche, tellement scintillance qu'elle parraissait créer sa propre lumière, comme un organisme indépendant. Le paysage était merveilleux, sortit tout droit d'une utopie des plus parfaite et réaliste. La jeune prêtresse foulait le sol et se délectait de la sensation de la neige s'écrasant dans des légers craquements sous son poids. Elle se retourna un bref instant et s'étonna de ne pas appercevoir les marques qu'auraient du laisser ses pattes puissantes dans la neige.
Lorsqu'elle reprit sa progression, ses coussinets entrèrent en contacte avec quelque chose de moue et tiède qui n'était pas là quelques secondes auparavant. Etwale baissa les yeux et retint à grand peine un gémissement de dégout: la chose molle et chaude sur laquelle elle avait malencontreusement posé la patte n'était autre que la dépoulle en état de putréfaction d'un corbeau aux plumes aussi noires que l'ébène.
Une goutte de sang pourpre perlait au niveau du bec du volatile, grossissant à vue d'oeil jusqu'à former une flaque qui se transforma en ruisseau, puis en une rivière dévastatrice. Etwale avait beau reculer, courrir dans la direction opposée, elle avait l'impression de ne pas progresser: la dépouille de l'oiseau était toujours pret d'elle, comme si elle avait été capable de se déplacer.
Le paysage idylique s'était muté en véritable cauchemar: la rivière d'hémoglobine continuait de prendre de l'ampleur, et maintenant le liquide poisseux mais vital venait lécher les pattes jusqu'alors blanches de la jeune louve. Etwale implora les dieux de lui venir en aide, de ne pas la laisser seule, mais le rêve semblait n'en faire qu'à sa tête, la gardant résolument endormie. Elle tenta d'hurler, de se débattre, mais le seul son qu'elle perçu fut un croassement ténébreux qui ne sortait pas de sa gorge, mais de celle de l'oiseau mort qui avait reprit vie. Le corbeau aux allures de zombi déploya ses ailes et s'envolla, laissant la prêtresse seule au milieux de cette rivière maquabre.
Enfin, le paysage d'apocalypse s'estompa et Etoile se réveilla en sursaut.

La louve s'approcha de son Dominant, qui l'attendait quelques pas plus loin, assit dans la neige froide. Il avait l'air agacé lorsqu'il prit la parole: « Prêtresse. Qu'y a t-il ? ».
Etwale s'inclina devant son chef de meute et s'assit face à lui, faisant bien attention à garder sa tête plus basse que celle d'Erebus, comme le voulaient les codes lupins, pour ne pas l'offancer. « J'apporte de mauvaises nouvelles Erebus. Je crainds fort qu'un danger pèse sur nous tous... » dit-elle d'une voix relativement neutre avant de lui faire part de son rêve. « J'ignore encore ce qui est à l'origine de se danger et quand il arrivera, mais nous devons nous préparer. »
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MessageSujet: Re: Il était une fois... Une banquise et deux loups [Erebus & Etwale]   Il était une fois... Une banquise et deux loups [Erebus & Etwale] I_icon_minitimeLun 21 Jan - 6:08


Le brouillard s'avance.
Et les ombres se profilent.


Baissez vos yeux pour le regarder. Courbez l'échine quand vous vous inclinez. Et surtout, si vous ne voulez pas mourir obéissez.
Erebus abhorrait le contact avec les autres loups comme il abhorrait manger une charogne pas fraîche. Il lui semblait que chaque mot prononcé, chaque attitude adoptée, était si fausse et si superficielle qu'il lui semblait en parlant qu'il était en train d'avaler des vers. C'était une mauvaise sensation. Très mauvaise. Il lui semblait que chaque regard accordé, chaque respiration échangée eut été une odeur fétide, qui le prenait à la gorge, et qui lui donnait envie de vomir. Que la proximité d'autre loup était représenté dans son cerveau comme une torture, telle qu'une morsure ou une multitude de griffures. En outre, vous aurez compris qu'Erebus, plus que tout au monde, détestait le contact avec autrui.

Il était plus replié sur lui-même, trouvant en son for-intérieur une personne d'agréable compagnie. Chacune de ses réflexions était menée avec sa propre logique, chaque chose drôle qui lui venait à l'esprit provenait de son propre humour, et chaque remarque désobligeante venait de lui : tout cela lui semblait agréable, normal. Il se demandait, alors que la jeune louve s'approchait de lui, s'il était né ainsi, avec cette répugnance envers les autres, ou si cela était dû à son éducation rigoureuse, et à son peu de contact avec les autres loups. A moins que cela ne vienne de l'attaque de ses traîtres de quatre jours, qui avaient voulu le tuer pendant son sommeil, à son ascension au pouvoir. En conclusion, Erebus s'attendait à trouver la présence de cette femelle aussi détestable que les autres. C'est pourquoi il s'était adressé à elle si sèchement et si autoritairement. Mais quand elle s'assit près de lui, il n'éprouva qu'une vague nausée, bien moins forte que d'habitude.

Surpris, le grand mâle n'en laissa rien paraître, bien que son oiseau l'eut remarqué et gronda doucement d'étonnement. Erebus lui jeta un coup d'oeil, et se sentant plus à l'aise pour parler maintenant qu'il ne sentait aucun dégoût venir en lui, il écouta attentivement ce qui disait Etwale, une des prêtresses de son Clan.

« J'apporte de mauvaises nouvelles Erebus. Je crains fort qu'un danger ne pèse sur nous tous... »
Elle s'arrêta un instant, puis lui raconta son rêve. Un rêve étrange. Bizarre. Mais Erebus ne laissa rien paraître de ses incertitudes et ne sourcilla même pas. « J'ignore encore ce qui est à l'origine de ce danger et quand il arrivera, mais nous devons nous préparer. »

Erebus fronça les sourcils, ses yeux d'acier s'étaient posé au sol, alors qu'il réfléchissait. Cette étrange prophétie - s'il s'agissait bien là d'une prophétie - ne semblait pas annoncer quelque chose de bonne augure. Il regarda un bref instant son faucon, qui semblait aussi sérieux que lui. Mais celui-ci resta silencieux, l'air lugubre. Il prit son élan sur l'épaule de son maître, puis s'envola, peu rassuré par ce qu'il pouvait se passer. Erebus comprit tout de suite qu'il allait vérifier que les terres étaient en sûreté.

« N'as-tu vu rien d'autres ? As-tu demandé aux autres Prêtres ce qu'ils pensent de ce rêve ? » Demanda le grand loup. Il n'allait jamais voir les Prêtres, et ne savaient pas si son Clan en comptait plusieurs ou non. C'était un groupe très éclectique, et il ne faisait qu'attendre après eux leurs prédictions. « Peut être y a t-il dans ce rêve des symboles qui nous mettrait sur la voie. »

Sentant qu'il n'avait pas réellement de répulsion face à la jeune louve - c'était fort rare, mais peut être que la caste de Prêtresse lui conférait une aura qu'Erebus était à même de supporter - il n'eut que peu de mal à continuer à parler :

« ...Nous prendrons les mesures nécessaires. » Il leva un regard légèrement interrogatif face à Etwale. Légèrement, car ses yeux de fer semblaient aussi froid que la nuit ou la glace qui les entourait, mais un soupçon d'interrogation pointait au fond de son regard, au cas où la Prêtresse eut une recommandation à faire, vis-à-vis de ces mesures.

Il se demandait si cette prédiction était en rapport avec ce que lui avait dit Zéro. Que l'Est préparait quelque chose. Quelque chose... de très peu reluisant.
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