Roaring Wolf
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 Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)

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Alucard

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MessageSujet: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeLun 10 Déc - 3:16

A la lueur blafarde de la pleine lune, Alucard le loup au pelage d'ébène déambulait, de son pas lent et emplit d'assurance arrogante. Il se sentait supérieur à tous en ce monde et estimait être dans son bon droit en agissant de la sorte. En ce monde seuls les forts méritaient de vivre et de diriger, les faibles devaient courber l'échine devant eux, ou mourir. Il était, après Shadow, sans doute le plus puissant loup de la meute de l'Est.

Depuis les cieux, son compagnon de toujours, Epervier sillonait les airs à la recherche d'une proie pour leur prochain repas. Et s'il trouvait quelque simplet qu'il pourrait brutaliser au passage, cela n'en serait que d'autant plus jouissif. Il jeta son dévolu sur une bande de gringalets apparemment originaires de la meute du Sud, il l'avait identifié à leur odeur. Il s'approcha d'eux tout en silence et dissimulé par les ténèbres qui l'accompagnaient depuis le jour où il était venu au monde.

Il s'empara sans aucun mal de l'esprit de ses trois malheureuses victimes et paralysa leurs corps. Epervier les aveugla en leur crevant les yeux de son bec acéré et s'en nourrit. Alucard bondit sur le premier loup et l'ouvrit littéralement de la gorge au bas ventre, ses entrailles chaudes et sanglante se répendirent au sol alors qu'il était encore à demi-conscient. Le démon de l'Est ne consentit à l'achever qu'une fois qu'il avait perdu presque tout son sang et que toute volonté de lutter ou d'essayer de lui échapper eut quitté son regard. Il fit subir aux deux autres un sort similaire et, son carnage terminé, il se reput de leur chair et étancha sa soif de leur sang autant qu'il s'était nourri et délecté de leur terreur pendant qu'il les massacrait.

Voilà l'être qu'était Alucard, un meurtrier sanguinaire au coeur et à l'âme dénués de toute forme de pitié ou de compassion. Il sentit approcher un autre loup dont il ne put déterminer l'origine à l'odeur, du fait de la forte odeur du sang de ses victimes en lambeaux tout autour de lui. Il savait que cet imbécile qui arrivait s'offusquerait devant le sort qu'il leur avait réservé et qu'il le provoquerait en duel pour les venger.

La nuit s'annonçait encore palpitante apparemment. Un sourire sadique s'étendit sur le visage d'Alucard et il s'assit avec nonchalence, contemplant d'un air cruel et emprunt de supériorité les dépouilles ensanglantées de ses précédentes victimes. Il lécha le sang qu'il avait encore sur les babines et se déléctait d'avance de la nouvelle victime qu'il lui serait possible de faire. C'était une nuit vraiment magnifique qu'il était en train de vivre, une nuit qui lui donnait envie de boire et de boire encore, jusqu'à être arrivé à satiété, mais jamais sa soif de sang et de carnages ne serait complètement étanchée.

Elle était bien trop forte et bien trop profondément ancrée dans son être pour qu'il puisse un jour s'en passer. Il est un monstre oui, c'est bien que vous ayez fini par le remarquer. Il est bien plus que cela en fait. Il est un No-Life-King, il n'est ni vivant, ni mort, il est les deux, et pourtant il n'est aucun des deux. Si toutes les nuits pouvaient toutes être comme celle-ci, le monde dans lequel il vit serait bien plus attrayant.
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Skipper

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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeJeu 3 Jan - 1:33

La nuit était douce, et elle me plaisait plus que tout. Mon pelage clair me permettait de passer inaperçue dans les grandes étendues, grâce au clair de Lune qui me camouflait à la perfection. Morwën, mon faucon et plus fidèle ami, lança dans les airs son cri perçant m'indiquant qu'il avait repéré une quelconque proie à quelques kilomètres de nous.
Heureuse de mettre mes muscles en mouvement, je prenais un trot léger durant quelques dizaines de mètres avant de partir au galop, impatiente de prendre une vie.
Je n'avais encore rencontré aucun des membres de ma meute, et mon Alpha ne m'avait pas encore donné mon épreuve.
J'avais hâte de faire mes preuves, mais j'étais plus impatiente encore d'ôter la vie. Cela faisait au moins deux jours que je n'avais pas tué, et c'était pour moi un grand exploit. Mais Morwën m'avait enfin mise sur une piste et je n'étais pas décidée à épargner cet être misérable qui se trouvait sur mon chemin.
La langue pendante suite à l’excitation qui m'envahissait, je continuais de courir durant les quelques kilomètres qui me séparaient de ma future victime.
Seulement, bien avant d'arriver à mon objectif, l'odeur du sang empli mes narines. Visiblement, je n'étais pas la seule à tuer dans les parages, et cela me mit de mauvaise humeur. D'autant plus que j'étais lunatique, cette rencontre s'annonçait chaotique.
Je me stoppais net et recherchais l'odeur du tueur, que je ne capta pas tout de suite à cause de l'abondance de sang.
Lorsqu'enfin je le découvrais, je fonçais tête baissée au travers des bois, dans l'intention de rencontrer cet inconnu qui me faisait perdre ma partie de chasse.
Et là, je le découvris. Un être aussi sombre qu'une nuit sans Lune. La sang dégoulinant sur ses babines. Trois corps, que dis-je? Trois restes de corps, étaient étendus à ses pattes. A la mince odeur de meute qui restait, j'en déduisais qu'ils avaient appartenu à la meute du Sud. Mais lui et son odeur, je ne les connaissais pas. Et la seule meute dont je ne connaissais pas l'odeur, était justement la mienne. J'avais déjà tué dans les deux meutes "passives" et j'avais remis à leurs places quelques membres de l'Ouest. Mais je n'avais encore jamais eu l'occasion de rencontrer les membres de ma propre meute.
Quelque peu contente de croiser enfin un loup qui me serait par la suite familier, je m'avançais sans peur. Mais très vite la colère d'une mort perdue me revint et ne quitta plus mon esprit.
D'un pas lent et montrant mon agacement dans mon regard, je le fixais de loin avant de prendre la parole tout en détaillant les piètres morceaux de chair et leurs meurtrier.

- Hm... Tu aurais pu en laisser à tes frères et soeurs... Il me reste quoi, maintenant? Avec quoi vais-je pouvoir m'amuser?

Et je restais là, debout devant lui, attendant sa réponse ou son attaque à laquelle je serais prête à répondre.
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Alucard

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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeVen 4 Jan - 8:33

En voyant arriver, en lieu et place de la prochaine victime qu'il comptait faire, une louve portant l'odeur de sa meute, Alucard opta pour afficher un visage neutre. Il était déçu et elle le verrait sans doute mais qu'importe. Il ne s'est jamais soucié de ce qu'on pouvait bien penser de lui, il n'allait certainement pas commencer maintenant. Laissant son esprit entrer en contact avec celui de la louve, il sentit la traverser un mélange de joie et de colère.

Il ne sut pas sur quel compte mettre sa joie et s'en moquait éperdument. Sa colère en revanche devait provenir du fait qu'il avait déjà tués tous les potentielles victimes de la zone. Les propos qu'elle lui tint vinrent confirmer ses pensées et, à son tour, il prit la parole.

- Excuse moi cocotte. Premier arrivé, premier servi.

Un jour son impertinence lui couterait cher, mais quelle importance ? Il y a beaucoup d'incertitudes dans la vie, mais s'il y a une chose qui est une certitude c'est que tout se paie, un jour ou l'autre. La vie, la sienne ne faisant pas exception, était une chose si fragile qu'il ne fallait pas y accorder tant d'importance que tout le monde le faisait. Il savait qu'un jour il paierait pour ses actions. Mais ce jour là comme tous les autres, il ne se laisserait pas faire et ferait ce qu'il sait faire le mieux, détruire ses adversaires.

Il ne se contente pas de tuer, il se galvanise de la terreur qu'il inspire à ses ennemis avant de les tuer. Il prend le temps de savourer leur agonie, il y prend son pied. Le carnage qui s'étendait à leurs pattes en était la preuve. Il ne souhaitait pas spécialement s'en prendre à la louve, mais si elle l'attaquait il n'hésiterait pas à répliquer à sa façon.
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Skipper

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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeSam 5 Jan - 1:04

Sa réponse me fit soupirer d'agacement. Le regardant toujours, je venais de comprendre le don qu'il possédait. Mais qu'importe. Il faut de tout pour faire un monde, et je n'avais rien à cacher en mon esprit. Cependant je m'ennuyais à mourir, et puisqu'il avait gâché ma partie de chasse, mon ennui se présentait encore loin devant moi.
Visiblement, il avait vraiment passé un bon moment. L'état dans lequel il avait laissé les dépouilles me rendait jalouse, car je n'avais pas participé à ce jeu qui semblait avoir été des plus amusants. Même morts, on voyait encore la terreur qu'ils avaient ressenti. Le babines étaient retroussées et leur langue pendait pitoyablement. Ils avaient eu les yeux crevés, et j'en jugeais que mon frère avait également un compagnon à plumes.
En parlant d'oiseaux, Morwën vint se poser sur l'un des misérables cadavres et détailla le mâle avant de tourner son regard perçant vers moi. "Nous avons une seconde chance. On ferait mieux de partir maintenant si tu ne veux pas te faire piquer le butin sous la truffe"
J’acquiesçais d'un signe de tête et m'apprêtais à partir sans demander mon reste, mais je m'abstint et plongea une nouvelle fois mon regard dans celui du loup noir.

- Il y en a d'autres.

Je tournais la tête dans la direction que Morwën avait prise en s'envolant, puis de nouveau je le fixais dans les yeux.

- On partage, si ça te dis?

Allait-il faire cavalier seul et me doubler avec son acolyte? Allait-il simplement m'annoncer qu'il n'en avait pas envie? Ou allait-il accepter et m'accompagner? Je ne pouvais le deviner à l'avance, mais je me disais que l'on pourrait bien s'amuser à deux, vu ce qu'il semblait capable de faire.
Je faisais quelques pas vers mon nouvel objectif et, de dos lui, tournais simplement ma tête dans sa direction pour le relancer.

- Alors? Ça te tente?

Un petit bond en avant, et je partais en trottinant sans attendre. S'il décidait de me suivre, il ne tarderait pas à me rattraper. Sinon, eh bien, j'irai tuer seule. Du moins, seule avec Morwën.
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Alucard

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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeSam 5 Jan - 19:07

La réaction de la louve fit sourire Alucard. Il commençait à la trouver sympathique. A ce moment Epervier, le compagnon de toujours du loup au pelage noir, vint se poser sur son épaule. Un sourire sadique s'étendit de nouveau sur son visage à l'évocation d'une nouvelle chasse, d'une nouvelle occasion de faire couler le sang. D'ordinaire il est vrai qu'il ne partage cela avec personne d'autre qu'Epervier, mais comme pour toutes les règles régissant ce monde, il pouvait arriver qu'il y ait des exceptions. Après un bref moment de réflexion, Epervier s'envola et Alucard s'élança à la suite de la femelle dont il avait glané le nom en sondant son esprit. Skipper.

Arrivé à sa hauteur, il adapta le rythme de sa course à la sienne. Tous ses sens était à l'affut de leurs prochaines victimes. Cette fois il avait décidé qu'il ne massacrerait pas lui-même, il était simplement venu voir comment elle s'y prenait. Il l'informa par communication d'esprit à esprit qu'il n'interviendrait pas, à moins qu'elle se trouve en difficulté. Le plaisir de tuer il le connait par coeur, mais le plaisir de n'être que le spectateur d'une boucherie il ne connaissait pas. Il était impatient de voir de quoi elle était capable.

Au dessus de leurs têtes leurs oiseaux se suivaient également avec un peu d'avance sur eux, pour les prévenir à l'approche de leurs futures victimes. Quand il sentit distinctement leur odeur il ralentit sa cadence et se dissimula dans l'ombre, regardant attentivement la suite des évènements. Il avait songé à prendre le contrôle de l'esprit des victimes de la louve pour les immobiliser, mais cela aurait faussé le test qu'il lui faisait passer. Il ne le ferait que si elle devait se trouver en difficulté.
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Skipper

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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeSam 12 Jan - 1:05

Le don de télépathie dont était pourvu le loup lui permettait de parfaitement se faire comprendre de moi sans lâcher un seul mot, mais pour ma part j'étais forcée de parler si je voulais qu'il m'entende. Et n'ayant pas la particularité d'être une grande bavarde, je gardais le silence pour le restant du trajet.
Même si je ne le connaissais pas, sa compagnie m'était agréable et le fait qu'il était de ma meute, me permettait d’éprouver pour lui autre chose que de la haine et des envies meurtrières. Il sentait encore le sang et la peur de ses dernières victimes, et je trouvais cela attirant même si les effluves me montaient vite à la tête. J'avais enfin trouvé une meute dont les membres pouvaient se montrer aussi sanglants que moi, et cela était très important à mes yeux. Pour la première fois de ma vie, je pouvais laisser libre court à mes pulsions sanguinaires sans risquer de terroriser ma famille. Je me sentais à ma place.
Bientôt, Morwën lança un cri perçant dans les cieux, m'informant que nous arrivions et prévenant mes futures victimes qu'elles vivaient leurs derniers instants.
C'était devenu une habitude. j'avais même entendu parler d'une rumeur qui prétendait qu'un être maléfique avec un corps de loup, des ailes et une tête de faucon, arpentait les terres et déchiquetait toutes les pauvres créatures qu'ils croisait. Et que son cri strident annonçait la dernière heure de celui qui l'entendait.
Il était vrai que Morwën et moi ne faisions qu'un, après toutes ces années. Mais de là à fusionner, je devais avouer que nous en étions flattés. Depuis que j'avais eu vent de ces "on dit", mon fidèle faucon et moi même avions prit l'habitude de prévenir de notre arrivée, laissant le temps à nos victimes de s'affoler et d'essayer de fuir. C'était tellement amusant de combattre la peur elle-même! Mais le mieux était ces pauvres loups qui tentaient d'être courageux en faisant face à leur destins. J'en avais croisés quelques uns au court de ma vie, et les combats contre ceux-là étaient les meilleurs. Ils donnaient tout ce qu'il avaient. Ils étaient prêts à mourir pour détruire "Le monstre hurlant" et protéger leur meute. Il n'avaient plus peur de la mort, et ça ne me donnait que plus de plaisir à les abattre.
Trêve de bavardages, les effluves de mes victimes emplirent mes narines. Enfin. Le loups noir qui m'accompagnait ralentit sa course et s'effaça dans les ombres de la forêt. Nul doute qu'il comptait me suivre à distance pour profiter du spectacle.
Moi, impatiente tueuse, j'accélérais, léchant avidement mes babines à l'idée de ce que que j'allais pouvoir leur faire subir.
A une courte distance, je les découvrais, paniqués et affolés. Ils étaient quatre. Une femelle toute fluette et trois mâles de bons gabarits. J'allais pouvoir m'amuser.
Morwën vint se poser sur une branche non loin.
Les quatre loups nos dévisagèrent, se demandant probablement qui nous étions et ce que nous venions faire dans le coin.
Mon fidèle faucon les fixa d'un oeil mauvais, et laissa un long moment de silence avant de leur lancer un cri sauvage.
Un sourire sadique se dessina sur mes babines et je restais debout, immobile face à eux.
D'abord, l'affolement si lit sur leurs visages, et la louve se cacha derrière l'un des mâles. Puis l'un d'eux me dévisagea et sembla prendre confiance. Effectivement, j'étais grande et élancée, mais je n'étais pas un tas de muscles. Dépassant au garrot, la majorité des femelles, je semblais ne pas faire le poids contre un mâle.
Le téméraire s'approcha de quelques pas, gardant un oeil sur Morwën.

- Qui es-tu? Et qu'est-ce que tu es venue faire sur nos terres?

Je lui souriais sans prendre la peine de regarder Morwën. Ma voix, calme et sinistre, retentit doucement entre les arbres, comme un murmure.

- Je suis venue vous tuer.

Ses yeux se révulsèrent légèrement sous l'effet de la surprise, et je prenais cela pour un compliment. Mais le mâle semblait décidé à ne pas se laisser avoir. Il s'avança plus encore et se permit de me toiser, ce que je n'appréciais guerre.

- Je vois où tu veux en venir. Tu fais ton intéressante. C'est du bluff pour nous faire partir.

Mon regard se durcit mais je n'effectua aucun mouvement. Morwën disparut en un battement d'aile furtif et prit les airs, s'effaçant de la vue des quatre loups.
Un moment de silence pesa sur nous. Je faisais volontairement durer le plaisir.
Le mâle s'avança encore, entamant la distance de sécurité qui séparait de coutume deux loups qui ne se connaissent pas.
Un léger froissement se fit sentir dans l'air, et mon sourire ne quitta pas mon visage et se transforma en un rictus funeste.
En une fraction de seconde, Morwën attérit sur le museau du mâle et planta sauvagement ses serres dans sa chair tendre. Le loup émit un cri de douleur et fit un bond en arrière, mais ne partit pas en courant, résigné. Son regard se mit à loucher sur mon ami, puis la terreur se lit dans ses yeux avant que Morwën ne les lui crève. Une cri terrible d'échappa de sa gorge et il se mit à se secouer dans tous les sens pour échapper à son ennemi à plumes.
Je regardais la femelle qui se tapissait derrière l'un des deux autres mâles et souriais.

- Vois-tu mieux désormais, où je veux en venir?

Ma voix le fit frissonner, et avant qu'il ne pense à tendre les oreilles pour écouter mes déplacements, je me collais à lui et plaçais ma gueule tout près de son oreille. Je lui chuchotais mes paroles, pour que les autres ne les entendent pas.

- Mon ami est dans le coin, et j'aimerais lui montrer ce que je sais faire.

Attrapant férocement son épaule entre mes dents, j'écoutais avec plaisir ses gémissements, pendant que Morwën lui lacérait le museau.
Lentement, je me mit à déchirer la peau de son épaule, et les gémissements se transformèrent en hurlements de douleurs. Il se débattit de toutes ses forces, mais Morwën lui lança de puissantes vrilles d'électricité et le pauvre mâle se coucha, haletant. Morwën tenta de prendre les restes d'yeux du loup, mais ce dernier secoua la tête dans un élan de désespoir et mon faucon s'envola pour faire du sur place au dessus de nous.
Un énorme lambeau de peau pendait de son épaule et ses membres frémissaient.
J'avais encore trois loups derrière lui, aussi décidais-je qu'il aurait droit à une mort rapide. Rapide, mais pas indolore.
Je posais ma patte sur sa chair à vie et appuyais avec force, l'écoutant gémir avec délice, figé par les saccades électriques de Morwën. Le pauvre animal n'était plus que l'ombre de lui même, mais il était toujours en vie.
Repensant au carnage du loup noir, je décidais de lui faire une sorte de clin d'oeil, et commençais à déchirer la peau du loup au niveau de son abdomen. Ses hurlements firent tressaillir ses compagnons qui, pétrifiés par la terreur, ne parvenaient pas à prendre la décision de fuir.
Le rictus qui déformait mon visage n'était pas décidé à disparaître mais plutôt à s'élargir au son de sa souffrance. Je prenais plaisir à l'éventrer et encore plus en sachant qu'il vivait.
Très vite, sa respiration se fit saccadée et il se mit à baver énormément. Je voyais que c'était la fin, mais tant qu'il vivait, je comptais profiter de sa douleur.
Lentement, savourant chaque gémissement, chaque souffle, et chaque centimètre de sa peau, je déchirait son abdomen et finissait par l'ouvrir.
Trempé de sueur, le loup me regarda droit dans les yeux avant de rendre l'âme. Un ultime soupire, et son esprit quitta son corps pour voler vers les cieux.
Satisfaite, je relevais la tête et posais les pattes dans les organes qui s'étaient éparpillés au sol. Je fixais les trois autres loups et tentais d'imaginer ce qu'en pensait le loup noir.

- A qui le tour?

La petite femelle avait finit par disparaître derrière son compagnon, qui semblait prêt à la protéger, tout autant qu'il était mort de peur. Je décidais à cet instant, qu'elle mourrait avant lui, pour qu'il souffre aussi mentalement. Le rictus quitta mes babines un instant, et je cherchais une nouvelle idée pour le prochain.
Les deux mâles me fixaient, tétanisés.
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Alucard

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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeJeu 17 Jan - 4:56

Comme il en avait averti la femelle par télépathie, Alucard se dissimula dans les ténèbres et la regarda à l'oeuvre. Il avait également entendu des rumeurs à propos d'un être maléfique avec un corps lupin, des ailes et une tête de faucon, arpentant les terres et massacrant tous les pauvres diables qui avaient le malheur de croiser sa route. Cela le faisait doucement rigoler, le nombre impressionnants d'âneries que l'on pouvait entendre pour peu que l'on tende l'oreille à ce qui se raconte. Un groupe de trois loups avec une louve constituaient le festin des loup de l'Est, pauvre d'eux. Il écoutait tout ce qui se disait et regarda intéressé comment Skipper et son ami à plumes allaient s'y prendre.

Pendant un court instant le faucon avait disparu du champ de vision des deux loups. Quand il réapparut il écharpa violemment le museau du loup qui s'était le plus approché de sa comparse. Il étudia attentivement comment elle allait s'y prendre. Il reconnut le clin d'oeil au massacre que lui-même avait fait tantôt et sourit, au moins elle avait de l'esprit. Il s'infiltra dans l'esprit du loup qu'elle tuait pour se nourrir lui aussi de sa souffrance, il sentait tout ce qu'il ressentait et s'en délectait. Il quitta l'esprit du loup au moment précis où il sentit la vie le quitter.

Alucard sortit des ténèbres et, sans un mot, s'approcha de la jeune louve. Son regard en disait long sur ce qu'il pensait. Maintenant qu'elle lui avait montré qu'elle apprenait vite, il lui fallait faire preuve de ce qu'elle savait faire en ayant recours à des techniques qui lui étaient propres. Après sa furtive apparition il disparut dans les ténèbres derrière elle et fit demi-tour sur lui-même pour voir comment elle comptait s'y prendre. Ce qu'il avait perçu à travers son esprit lui avait plu, il n'attendait plus que de la voir à l'oeuvre.

Comme promis silencieusement tantôt, il n'intervint pas dans son festin. Elle ne l'avait pas dérangé dans le sien, il serait injuste de sa part qu'il le fasse. Seuls ceux qui se montraient les plus forts pouvaient s'adjuger le droit de décider du sort des autres, ceux qui leur étaient inférieurs. C'était là, à ses yeux, la véritable nature du monde et des êtres qui l'habitaient.

"Fais-les couiner gamine. Galvanise toi de leur impuissance, exacerbe là devant eux. Pousse les à t'attaquer, et une fois qu'ils se seront mis en confiance et qu'ils s'imagineront pouvoir te battre, ratatines les. Fais leur subir une telle humiliation qu'ils te supplient de les achever."

C'est ce qu'il pensait et ce que lui-même aurait fait, mais il le garda pour lui. Il n'en fit nulle mention dans l'esprit de Skipper afin de ne pas l'influencer dans ce qu'elle comptait faire. Un choix est un choix et on ne revient pas dessus. Epervier vint se poser sur son épaule pour admirer la fin du spectacle. Cette petite était prometteuse, il fallait bien le reconnaitre.
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Skipper

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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeDim 20 Jan - 0:52

L'apparition furtive mais nette du loup noir fit tressaillir les trois autres loups. La femelle cachée derrière son "protecteur" me regardait du coin de l'œil, entre les pattes de son compagnon.
Un sourire amusé se dessina sur mes babines et je les observais, réfléchissant à ce que je ferais subir à ma prochaine victime. Le mâle était là, tout prêt et je savais qu'il attendait de voir ce dont j'étais capable. Ils étaient quatre, aussi devais-je trouver quatre idées différentes. Je ne pouvais pas me contenter de l'imiter, il fallait que je fasse preuve d'imagination et d'inventivité.
Réflexion, réflexion...
Le second mâle, plus robuste que le premier, s'avança de quelques pas.

- Ainsi c'est toi le suivant?

Il tressaillit mais sembla résister à l'envie de fuir. Qu'allais-je pouvoir faire de lui? Il méritait un peu d'espoir, puisqu'il ne partait pas après le carnage que j'avais fait sur son "ami"... Je lançais un discret soupire. J'avais peur de manquer d'imagination après mon premier meurtre, et de décevoir celui qui serait peut-être mon nouvel ami. Comment faire plaisir à un loup aussi sadique qui lui? Que pouvais-je faire subir à ma victime pour qu'il se régale du spectacle?
Quelque chose de nouveau, quelque chose de cruel…
Soudain, un souvenir s’implanta en mon esprit. Un crime que j’avais commis, qui m’avais particulièrement plu. Celui d’ailleurs, qui m’avait valu ma légende.
Ma décision était prise. Voilà donc, ce qu’allais subir ce pauvre loup miteux.

En un rictus funeste, j’étirai mes babines puis montrais les dents d’un air sauvage. Le regard fuyant, il me guettait, appréhendant ce qui allait suivre. J’avançais dans sa direction d’un pas lent mais supérieur. Je lui lançais un nouveau rictus et m’élançais sur mes puissantes pattes. De son côté, il n’avait plus le choix et en fit de même. Nos corps se frôlèrent, nos mâchoires échangèrent un premier coup de crocs. Les premières gouttes de sang giclèrent sur le sol boueux de l’hiver. Nous atterrissions ensuite, prenant chacun la place initiale de l’autre. Campée sur mes membres, la tête tendue, proche du sol, je m’élançais dans un galop et il me suivait d’un air déterminé. Un simple coup de crocs, et il avait pris de l’assurance. Tant mieux. Il allait faire durer mon plaisir, notre plaisir. Nous courrions en cercle l’un autour de l’autre, puis il se projeta en avant et attrapa mon épaule entre ses dents qui, je devais l’avouer, avait un minimum de puissance. Je tournais la tête lentement vers lui et mes mâchoires se refermèrent brutalement sur son omoplate, perçant une profonde entaille dans sa chair tendre et faisant gicler une quantité de sang non négligeable. Il retira sa mâchoire dans un geignement pitoyable et, ne lâchant pas ma prise, je le balançais à quelques mètres. Enfin, je me redressais et plantais un regard tueur sur le loup. Un grondement sauvage lui donna mes intentions et je courrais dans sa direction pour reprendre le combat. Il tenta de s’interposer une nouvelle fois mais j’attrapais sa nuque et renvoyais au sol. Il avait beau être plus impressionnant que moi, il n’avait ni mon expérience, ni ma cruauté. Mon regard s’écarquilla lorsqu’il me balança, par je ne sais quel miracle, contre un tric d’arbre. Je restais allongée un instant durant lequel il courut vers moi, boitant de sa patte blessée. Je me relevais à la dernière seconde et mordais sauvagement sa gorge pour le renvoyer à sa place de victime. Ce fut à son tour de rester allongé là, vidé de son énergie. Je marchais alors dans sa direction et posais douloureusement ma patte avant sur sa chair à vif. J’aimais particulièrement exercer cette pression sur les blessures que j’avais infligée de mes crocs. Il lança un gémissement apeuré et je gardais ma position, droite et souveraine, au-dessus de lui.
Finalement, je tordais violemment ma tête vers l’avant et l’égorgeais à l’aide de mes puissances canines. Un dernier hurlement s’échappa de sa gorge, puis son corps se mit à tressauter pendant qu’une mare de sang s’élargissait sous sa tête.
Je me redressais une nouvelle fois et lançais un regard vers les arbres, cherchant à découvrir la position du mâle noir. Ignorant où il se trouvait, j’espérais qu’il n’était pas derrière moi et qu’il avait eu la plaisir d’assister à toute la scène.
Enfin, je tournais la tête vers les deux derniers loups et lançais un regard pervers dans leur direction. La prochaine, serait la petite femelle. Je voulais que son protecteur la voie mourir dans d’atroces souffrances, avant de le faire trépasser à son tour. J’avais mal à l’épaule que le deuxième loup m’avait entaillée, mais je ne montrais pas ma douleur et se plaçais face à eux.
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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeDim 20 Jan - 4:10

Le second loup, plus imposant que la première victime de Skipper, s'avança vers elle. A ses propos il fut saisi d'un frisson d'angoisse mais ne s'enfuit pas, un bon point pour lui aux yeux d'Alucard. Le seule chose qu'il haissait plus que les menteurs, c'était les lâches. Ceux qui s'avouaient vaincus et se rendaient avant même d'avoir essayé de combattre. Pour lui il n'y avait nulle honte à perdre un combat et à en mourir, il y en avait par contre à fuir l'affrontement et à se soumettre à son adversaire dans l'espoir d'avoir la vie sauve. Ce loup là n'était pas de cette engeance, tant mieux, cela n'en sera que plus plaisant de regarder Skipper lui faire sa fête.

Il s'assit à la lisière du bois derrière eux. Il regardait tranquilement la scène, Epervier juché sur son épaule droite comme à son habitude. Quand le combat commença un sourire mauvais s'étira sur ses babines et elle montra tous ses crocs. Le regard fuyant de sa victime la guettait, il craignait ce qui allait suivre et à raison. Elle prit sa direction d’un pas lent, lui lançat un nouveau rictus et bondit sur ses pattes pour l'atteindre. De son côté et sans en avoir le choix, il agit à l'identique. Ainsi le combat avait réellement commencé, et Alucard se délectait d'avance de ce nouveau festin auquel il allait assister.

Les premières gouttes de sang giclèrent sur le sol boueux. Ils attérirent chacun à la place initiale de l’autre. Campée sur mes membres, la tête tendue et proche du sol, la jeune louve s'élança de nouveau vers sa victime qui prit quant à lui sa direction. Un simple coup de crocs lui avait suffit à prendre un semblant d'assurance apparemment. Tant mieux, le plaisir des deux loups de l'Est n'en serait que plus grand et n'en durerait que plus longtemps. Ils courraient dans des mouvements circulaires l’un autour de l’autre, puis il se projeta en avant et attrapa l'épaule de Skipper entre ses dents. Elle tourna lentement la tête vers lui et ses mâchoires claquèrent brutalement sur son omoplate, perçant une profonde entaille dans sa chair et faisant gicler une bonne quantité de sang. Il retira sa mâchoire dans un pitoyable gémissement et, ne lâchant pas ma prise, la louve au pelage beige le projeta violemment sur quelques mètres. Voilà qui n'avait pas du être indolore. Le sourire sadique d'Alucard reprit sa place sur son visage et s'étira comme si c'était lui-même qui perpétrait ce massacre.

Enfin elle se redressa sur elle-même et darda sur sa victime un regard meurtrier. Les choses sérieuses ne faisaient que commencer, jusqu'à présent ce n'était que les préliminaires. Elle émit un grondement sauvage et fonça dans sa direction pour reprendre le combat. Elle l'attrapa à la nuque et le jeta au sol. Il avait beau être plus massif qu'elle, il avait valsé comme un vulgaire fétu de paille. Soudain il la projetta contre un arbre, puisant sans doute dans la force du désespoir de ceux qui savent qu'ils sont condamnés et souhaitent emmener leur bourrau avec eux dans la mort. Mais Alucard était confiant, Skipper ne se laisserait pas faire aussi aisément. Elle resta au sol un instant, durant lequel il courut vers moi en clopinant à cause de sa patte blessée. La femelle de l'Est se releva in extremis et lui mordit férocement la gorge pour le renvoyer à sa place.

Ce fut dès lors à son tour de rester à terre, vidé de son énergie et incapable de combattre plus longtemps. Elle prit alors sa direction et posa sa patte avant sur la chair à vif. Alucard sourit, il aurait fait exactement la même chose à sa place. Il n'y avait pas à dire, il l'appréciait cette petite. Le malheureux loup en face d'elle poussa un gémissement apeuré et elle restait là imperturbable, droite au-dessus de lui. Finalement, d'une torsion de la tête vers l’avant elle lui trancha la gorge à l’aide de ses crocs puissants. Un dernier hurlement s’échappa de sa gorge qui se répandit par terre, son corps se mit à tressauter pendant qu’une mare de sang s’élargissait sous sa tête. Il s'éteignit enfin après une lente et particulièrement délicieuse agonie aux yeux d'Alucard.

Skipper se redressa derechef et lança un regard vers les arbres, cherchant à découvrir sa position. Il se leva et marcha vers elle, il s'arrêta précisément au moment où il entrait dans son champ de vision et reprit ici la position assise, Epervier n'ayant bougé à aucun moment de son épaule. Alucard regarda en même temps que la louve les deux derniers survivants d'un oeil perfide. Il rêvait de voir leur sang couler et ne le cachait pas. Il envoya un message mental de félicitation, sincère comme toujours, à Skipper parce qu'elle s'en était très bien sortie à ses yeux. Il l'enjoignait maintenant à procéder comme il l'avait lu dans ses pensées, cela s'annonçait tout simplement jouissif.
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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeLun 21 Jan - 6:33

Satisfaite, je gardais mon regard planté sur les deux loups. J'avais hâte de mettre fin aux peurs de la femelles, pour enjoindre le désespoir dans l'esprit du mâle. Et mon, peut-être, ami qui nous observait et visiblement se régalait, me donnait plus encore l'envie de continuer. Je sentais alors, que ce lien qui commençait à nous unir, se perpétuerait longtemps après ce si beau carnage.
Je m’approchais sereinement des deux loups, tentant d’ignorer la douleur de mon épaule. Eh oui. J’étais sadique, mais pas immortelle, et les combats que je vivais, même si je ne les perdais jamais, ne me laissais pas indemne. Mais j’avais une détermination sans égale, et je n’avais pas pour principe de faire les choses à moitié.
Je m’approchais lentement des deux derniers loups, fixant perfidement la femelle que je comptais faire agoniser très prochainement.
Le mâle sembla des plus surpris, mais se reprit vite et lança un grondement menaçant dans ma direction.

- N’y pense même pas, sinistre créature !

Dans un sourire pervers, je détournais mon regard de la pauvre bête affolée qu’était la louve, et plantais mon regard dans celui de son veilleur.

- Sinistre créature, dis-tu ? Mais, crois-tu pouvoir m’arrêter à temps ?

Là, son courage fit immédiatement surface. Il bondit dans ma direction et mordit sèchement ma patte avant, refusant de la lâcher. Il planta son regard dans le mien et je le détaillais, avide de sa souffrance. Lorsque mes yeux se révulsèrent de férocité, les siens montrèrent sa peur mais il ne me lâcha par pour autant. Dans un violent coup de crocs, je transperçais son museau et une mare de sang gicla sur le sol. Un gémissement du loup m’avertit qu’il avait lâché prise et je le balançais plus loin. Je me dirigeais ensuite lentement de ma proie initiale et il revint à la charge dans un grognement sauvage et déterminé. Nous nous jetâmes l’un sur l’autre et les coups de crocs et de pattes fusèrent de tous côtés pendant que le sang s’éparpillait autour de nous.
La louve restait tapie dans un coin, attendant la fin du désastre. Sa lâcheté m’exaspéra, et je mourrais d’envie de lui ôter la vie par simple punition. Un bond sur le côté et nous sautions une nouvelle fois l’un dans la direction de l’autre. Celui-ci avait quelque chose que les précédents n’avaient pas : la hargne et la volonté. Il voulait à n’importe quel prix, protéger la pauvre bête qui attendait la mort derrière lui. Cette fois, je fus déconcentrée par un élément extérieur au combat. La femelle avait furtivement mit un violent coup de patte dans la poussière qui m’aveugla avant que je n’atteigne son compagnon. Ce dernier profita de cet instant pour me rentrer dedans et planter ses crocs dans ma gorge. La violence de l’impact ne lui permit pas de garder sa prise sur moi, mais mon corps fut propulsé à plusieurs mètres et s’écrasa contre un énorme tronc d’arbre. « Fais-les couiner gamine. Galvanises-toi de leur impuissance, exacerbe là devant eux. Pousses-les t’attaquer, et une fois qu’ils se seront mis en confiance et qu’ils s’imagineront pouvoir te battre, ratatines-les. Fais-leur subir une telle humiliation qu’ils te supplient de les achever. » Ses paroles me revinrent en tête, alors que ma vision se troublait légèrement. Ok, j’étais une louve sauvage et sanguinaire. Mais je n’étais pas invincible, et après deux combats, je commençais doucement à fatiguer. Morwën sentit immédiatement mon impuissance et avec un cri puissant et strident, il vrilla sur le mâle de violents coups de bec acharnés. Continuant à détourner l’attention du loup pendant que je reprenais mes esprits, je l’entendis communiquer avec le compagnon du loup noir. J’ignorais s’il lui demandait de l’aide, mais j’espérais que ce ne fut pas le cas. J’étais une louve très fière et l’idée de me montrer faible m’était intolérable.
Dans un grognement hargneux, je me relevais tant bien que mal et me décidais à changer de tactique. Je me plaçais droite, face à ma victime et soufflais un peu avant de le toiser sauvagement. Allez mon grand. Viens à moi, essouffles-toi et prends confiance. Mon ami veut du spectacle. Il veut voir l’espoir et la rage de vaincre, enflammer tes jolis yeux. Fais-lui ce plaisir, mon beau.
Enfin, Morwën décréta que j’étais prête à reprendre la cadence. Il s’envola aussi furtivement qu’il était apparu et son cri perçant disparut avec lui.
Le mâle se ressaisit bien vite et me fit face, aussi hargneux qu’un Alpha face à son pire ennemi. Peut-être l’étais-je, en y repensant.
Il bondit sur moi et je l’évitais de justesse, décidant de ne plus user mes forces pendant un petit moment. Le loup semblait comprendre que les premiers combats avaient atteint mon énergie et se régala d’avance de la victoire qui l’attendait. Il s’acharna tant et si bien que très vite, il s’essouffla et se permit quelques instants pour souffler, face à moi qui m’étais affalée sur le sol, feignant l’agonie. Alors qu’il regardait le sol puis la louve, je tournais un regard furtif vers la femelle et comprit qu’autant que lui, elle prenait confiance et croyait de nouveau en la vie.
Quel délice de leur faire croire une si belle chose. Un si bel avenir.
Alors qu’il s’attendait à me donner le dernier coup de grâce et repartir avec elle vers leurs chères terres, je franchissais d’un bond la distance qui séparait mon corps de celui de sa compagne. En atterrissant près d’elle, je lisais avec délice la terreur et l’incompréhension dans ses yeux, qui se chargèrent très rapidement de terreur et de résignation. Elle n’eut pas le temps de lancer un ultime regard à son compagnon, et je l’égorgeais sans pitié aucune.
Peut-être le loup noir serait-il déçu de cette courte agonie, mais je commençais réellement à fatiguer et ne souhaitais pas m’encombrer d’un combat de plus. J’allais me contenter de la délectation qui se présentait à moi : La rage causée par la perte de l’être aimé.
Un hurlement sauvage et rauque atteint mes tympans, juste avant qu’une splendide masse me percute de plein fouet. Un grondement sourd se répéta en écho dans la paroi de mes oreilles et les morsures qu’il m’infligea me firent vraiment souffrir. Cette fois il n’avait plus rien à perdre et était déterminé plus que jamais, à me supprimer de ce monde. Je lui rendis cependant ses attaques avec courage et hargne, tout autant que je me délectais de ce dernier combat que j’estimais, le meilleur.
Durant un long moment, nous tournâmes en rond l’un autour de l’autre, en échangeant régulièrement de sauvages coups de crocs avant de reprendre nos places pour continuer notre ballet funeste et incessant.
Il réussit à planter ses canines dans la chair de mon épaule et s’acharna à la déchiqueter tant qu’il put. Mais je me débattais et il relâchait la pression, puis je prenais de l’élan et revenais vers lui avec toute ma puissance pour le percuter dangereusement et le saigner jusqu’à la dernière goutte. Son corps vola vertigineusement à une grande distance de moi et il resta étendu là, inerte.
Alors que je m’approchais de lui pour vérifier son décès, il me sauta à la gorge. Pour me faire avoir par mes propres pièges, je devais vraiment être à bout !
Dans un grondement sonore, je levais la tête brusquement, lançais un cri grave et grondait. Puis je tournais des yeux révulsés de sauvagerie avant d’agripper sa gorge entre mes crocs et de le retourner pour plaquer douloureusement son corps sur le sol. Maintenant la prise fermement, je le secouais de toutes mes forces de gauche à droite avant de le faire voler une nouvelle fois. Il resta allongé de dos à moi, et le grondais, plus impressionnante que jamais grâce à mes poils hérissés et mes crocs plus qu’extériorisés. Je m’approchais de lui lentement, menaçante et furax.
Il tenta de se relever mais d’un bond je le rejoignais et lui infligeais une longue série de morsures enragée et mortelles. Son corps se contorsionnait sous mes crocs pendant que des geignements puissants sortaient de sa gorge. Je relâchais ma prise et son corps s’étala au sol, immobile. Il se mit à ramper jusqu’à moi en grondant et je devais bien avouer que sa détermination me laissais perplexe.
La faiblesse commençait à prendre de l’ampleur en moi, aussi décidais-je de mettre un terme à tout cela.
Ne le laissant pas avancer plus je prenais sa gorge entre mes puissantes mâchoires et resserrais lentement mon étreinte en attendant la fin. Ses gémissements rauques durèrent un moment avant de devenir aigu et finalement, se transformer en sifflements.
Enfin, son dernier souffle quitta son corps et je balançais sa dépouille sur le cadavre de sa chère et tendre. Puis je restais debout un long moment, fixant les cadavres dédaigneusement avant de m’écrouler sur le sol, épuisée.
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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeJeu 24 Jan - 6:07

Alucard resta, comme depuis le début du massacre, un simple observateur. Il était là pour voir de quoi Skipper était capable dans le feu de l'action, ni plus ni moins. Il mentirait en disant qu'il ne s'est pas attaché à elle depuis qu'il a fait sa rencontre, mais si elle devait périr parce qu'elle s'était attaqué à plus fort qu'elle il en serait ainsi. Dans la mesure où le destin résulte uniquement des choix qu'ils faisaient, il lui semblait tout à fait normal de faire face à toutes les conséquences de ces choix, qu'elles soient bonnes ou mauvaises.

Il décida de pénétrer discrètement dans la conscience du dernier loup encore debout afin de tout ressentir comme il le ressentait. Quand Skipper le défia, son courage sembal refaire surface. Il bondit dans sa direction et lui mordit violemment la patte avant. Son regard montrait clairement sa peur mais il ne lâchait pas pour autant. Dans un violent coup de crocs, la louve beige transperça son museau et du sang gicla sur le sol, le faisant lâcher prise.

Skipper se redirigea vers l'autre louve et il revint à la charge dans un grognement sauvage et déterminé. Ils bondirent l’un sur l’autre et les coups fusèrent de tous côtés pendant que le sang s’éparpillait tout autour d'eux. Profitant de l'inatention de la louve de l'Est, son autre ennemie lui envoya un jet de poussière dans les yeux, la laissant à la merci de celui qui semblait être son compagnon.

Ce dernier en profita pour attaquer lâchement Skipper et la projetter contre un arbre. Sans surprise elle se relava, bien, elle n'était pas de ceux qui perdaient tous leurs moyens parce qu'ils avaient été mis en difficulté. Elle rebondit dessus et reprit le combat. Epervier ne tint aucun compte de l'appel de Morwën, tout comme Alucard il était décidé à ne pas intervenir dans ce combat. Ils devaient laisser Skipper et son animal se battre sans interférer, de cette manière ils pourraient véritablement perfectionner leurs techniques de combat, leur art d'infliger la mort.

Les deux victimes de Skipper avaient repris courage, elles s'imaginaient déjà pouvoir la vaincre et s'en sortir à bon compte. Bien entendu c'était hors de question, même si Skipper venait à périr sous leurs coups il ne les laisserait pas repartir bien gentiment. Il s'arrangerait pour qu'ils connaissent la même fin qu'elle.

Il s'investit d'avantage dans l'esprit du loup ennemi peu avant que Skipper ne tue sa compagne. Il ressentit sa douleur en cet instant avec une telle intensité qu'elle le mettait littéralement en extase. Après la douleur vint la rage, de mieux en mieux. Tout cela prennait un tournant très intéressant. Il cessa d'observer la scène depuis son propre corps, en confiant la garde à Epervier, et entra totalement dans l'esprit du loup. Ce dernier, focalisé comme il l'était sur Skipper, ne risquait pas de percevoir sa présence. Et même s'il la percevait cela n'avait aucune forme d'importance, il était condamné à mourir de toutes façons depuis la minute où il avait croisé leur chemin.

Pendant un long moment ils se contentèrent de coups tout à fait classiques. Le loup planta ses crocs dans l'épaule de Skipper et cette dernière se débattit si bien qu'il finit par la relâcher. Skipper le chargea et lui fit faire un vol plané mémorable. Skipper, croyant à son décès s'avança vers lui. Alucard lui envoya le message comme quoi il était encore vivant mais il fut plus rapide, il lui sauta à la gorge au moment où elle entra dans son champ d'action.

Rendue furieuse par la feinte du loup, Skipper redoubla de sauvagerie et saisit violemment sa gorge entre ses crocs, le plaquant au sol dans cette position. Cela devait être plutôt inconfortable, pensa-t-il. Quand elle lâcha sa prise, le loup commença à ramper vers elle. Sa détermination impressionna Alucard, il n'y avait décidément rien de plus déterminé qu'un être qui n'avait plus rien à perdre. Il quitta l'esprit du loup et reprit possession de son propre corps pour voir Skipper achever le loup d'une simple morsure. Il avait rarement pu assister à un combat aussi intéressant, il s'approcha de Skipper et prit la parole.

- Tu t'es bien battue Skipper. Reposes toi, tu l'as bien mérité. N'aie crainte, je m'occupe de tout ici. Laisse toi aller au sommeil.

- Quand tu te sentiras suffisemment en forme, tu le le diras et nous rentrerons chez nous. Si bien entendu tu souhaites que nous rentrions ensemble.
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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeJeu 24 Jan - 8:46

Un sourire se dessina sur mes babines alors que, haletante comme une vulgaire chienne, je recevais les compliments de mon, visiblement, nouvel ami.
Heureuse de l'avoir autant satisfait, je posais ma tête sur mes pattes avant tout en gardant mon regard rivé à lui.
Il s'occuperait de tout.
Morwën vint se poser près de moi et, malgré l'extrême fatigue qui m'accablait, je pouvais lire l'inquiétude dans son regard de prédateur.

- Ne t'en fais pas, mon ami. Tout ira bien.

Il s'approcha lentement de moi et sa tête s'enfouit délicatement dans les poils de ma gorge. Il n'y avait pas à dire, notre relation était unique. Un si cher ami, devait être unique au monde.
Je regardais alors le loup noir, qui s'affairait autour des cadavres ensanglanté. Mon regard s'attarda sur la petite femelle. Elle n'avait peut-être pas été une combattante, mais elle possédait une grande qualité: Le courage. Au lieu de regarder mourir son compagnon, elle avait esquissé l'ultime geste, qui aurait presque put faire tourner le combat en leur faveur.
Et le mâle. Lui ne possédait pas le courage, mais son amour inconditionnel pour cette louve lui avait donné une force peu commune.
Quand aux deux premiers loups, bof... Ils n'avaient, en soit, rien d'exceptionnels. Un double combat comme tant d'autres...
Morwën, sortant sa tête de ma nuque, lança un regard courroucé au loup noir et à son compagnon.
Je lui souriais et lui donnais un affectueux coup de truffe.

- Ne leur en veux pas. Tu sais que j'aurai mal pris leur intervention.

- Et puis... Je m'en suis sortie, n'est-ce pas?


Il me lança un cri perçant qui me fit grimacer de douleur. Je lui donnais un léger coup de patte qui, de part notre différence de gabarit, l'envoya à un bon mètre de distance. Me sourire ne quittait cependant pas mes babines pleines de sang frais.

- Attention à mes tympans!

Plus tard, lentement, alors que le sommeil m'avait emportée de longues minutes sans que je m'en rende compte, je me levais et m'approchais du mâle noir. Ma voix, cristalline et bien plus noble et séduisante que les grondements que j'avais émis durant le combat, me surprit moi-même.

- Merci du compliment.

Avais-je réellement cette voix si féminine? On perd vite l'habitude des sons, lorsqu'on pratique sa passion. Je me raclais la gorge discrètement, élégamment, avant de recommencer à parler.

- Quel est ton nom? Si je peux l'apprendre, bien sûr. Je crois que tu connais déjà le miens. Mais à défaut, je suis Skipper. Et mon faucon se nomme Morwën.

Le ravissement sur mon visage fin, ne se décidait pas à me quitter. J'étais tellement bien, je me sentais tellement à ma place, aux côtés de ce loup ténébreux et aussi sombre que les Enfers...

- Et... Je serais ravie, de faire le chemin inverse en ta compagnie.

Je gardais les yeux rivés à lui, incapable de penser à autre chose qu'à ce combat, et son contentement d'en être le spectateur.


Dernière édition par Skipper le Sam 2 Fév - 9:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeJeu 24 Jan - 12:04

De par sa nature profonde, aucun sentiment d'amour ne liait Alucard à Skipper. Il l'appréciait effectivement, mais ne l'aimait pas au point de mourir pour elle comme ce loup qui gisait mort à leurs pattes aurait sans aucun doute été prêt à mourir pour sa compagne. Cela les avançait bien tiens donc, au vu de leur situation actuelle. L'amour n'est qu'une illusion créée par des fous pour satisfaire des sots. La force, la vitesse, la dextérité, en un mot l'entrainement. Voilà ce qui permettait d'acquérir une force on ne peut plus réelle. Il laissait les fables à ceux qui avaient une oreille à y prêter, lui n'avait jamais cru à toutes ces sornettes. Quand la jeune louve se réveilla il retourna à ses côtés.

- Je suis enchanté d'avoir fait ta connaissance Skipper. Mon nom est Alucard.

- Et ce charmant volatile c'est Epervier. Dit-il en désignant son compagnon ailé d'un mouvement de la tête.

- Tu sais ce qu'il te dit le charmant volatile ? Lui rétorqua l'oiseau avec un sourire.

Tous deux se regardèrent dans les yeux un instant et éclatèrent de rire en même temps. Epervier mordilla le museau d'Alucard et ce dernier, tout sourire, l'envoya bouler un peu plus loin en mesurant la force de son coup pour l'envoyer à l'endroit précis où Skipper avait propulsé Morwën un peu plus tôt. Il revint en virevoltant vers lui.

- Grand gamin va. Tu ne t'arrêteras donc jamais toi hein ?

- Tu me connais trop bien pour ne pas déjà avoir une petite idée de la réponse à cette question l'ami.

C'était une scène de complicité entre deux vieux amis. Ni plus ni moins. Alucard se retourna vers Skipper et prit la parole.

- Allez, rentrons chez nous. J'imagine que ce bon vieux Shadow va encore me sermoner pour être parti sur d'autres terres sans aucune permission de sa part et t'avoir entrainée avec moi.

- Souhaites-tu en être également ou me laisseras-tu affronter son ire tout seul ? La taquina-t-il.

Il sentait qu'elle n'allait pas tarder à lui demander pourquoi il se permettait de parler de leur dominant avec une telle légèreté. Il anticipait déjà la question sans lire dans les pensées de la louve, curieux de savoir ce qu'elle répondrait sans influence aucune. Il était d'humeur joueuse.
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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeVen 25 Jan - 5:21

Je regardais Alucard discuter avec son oiseau, même si je n'entendais que les paroles du loup noir.

- Bien sûr que je serai là. Je ne suis pas lâche et j'encaisse les répercutions de mes actes jusqu'au bout. De plus, c'est techniquement moi, qui t'es entraîné à ma suite. Puisqu'au départ, tu étais seul et qu'à mon arrivée, tu m'a suivie.

Je lui lançais un sourire enjôleur loin d'être volontaire et commençais à me mettre en marche vers nos terres l'air de rien. Cependant, un autre détail effleura mon esprit et ne disparut que lorsque je posais ma question.

- Ce bon vieux Shadow? Quelle familiarité, dis-moi. Connais-tu si bien notre Alpha, pour te permettre pareil surnom?

Notre Alpha... Je ne l'avais connu que de brefs instants, et jamais réellement. Je l'avais beaucoup observé depuis mon arrivée, mais rien de plus. Un jour, c'était certain, je le rencontrerais réellement. D'ailleurs, ce jour était probablement arrivé, puisque Alucard et moi étions en ce moment même, sur le chemin de notre territoire.
Que dirait Shadow lorsqu'il apprendrait nos exploits? Serait-il fier? Ou bien seulement contente de voir que certains de ses membres diminuaient les autres meutes? Ou alors, nous en voudrait-il d'avoir tué sans son accord? Peut-être serait-il mécontent de ne pas avoir pu participer ou assister à nos prouesses?
Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête, mais aucune ne sortit de ma gueule, car j'avais l'habitude de ne jamais précipiter les choses et j'attendais en premier lieu, la réponse de Alucard.
Mon regard d'argent s'ancra dans le sien et je ne le quittais plus, m'arrêtant pour l'attendre avant de reprendre la route à ses côtés.
Morwën décolla en un battement d'ailes puissant et élégant, avant de nous survolant en se contentant de planer.
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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeSam 26 Jan - 13:23

- Ce n'est pas une question de lâcheté. C'est une question de bon sens et il semble qu'apparemment tu n'en ais aucun. Cela dit je suis bien mal placé pour en parler, je n'en ai pas davantage.

- Je dis cela car Shadow peut-être assez impressionnant quand il se met en colère, et il y a de quoi parier qu'il le sera un peu. Il aurait du être prévenu mais de moi il le laisse plus ou moins passer, je ne l'ai jamais prévenu et il sait que je n'en fais toujours qu'à ma tête. Je ne lui en suis pas moins totalement dévoué et il le sait pertinemment.

- Tu te demandes pourquoi je me permet de parler de lui comme je le fais. Je pense qu'il vaut mieux que je te raconte toute l'histoire.


D'ordinaire Alucard n'était pas quelqu'un de très bavard, et encore moins en ce qui concerne son passé. Mais connaitre la vérité de son lien avec Shadow ne ferait aucun mal à Skipper, elle finirait de toutes façons par l'apprendre un jour ou l'autre et d'entendre une version peut-être inexacte. Il préférait tout lui dire en personne.

- Quand j'étais tout jeune j'ai été abandonné par mes parents, une louve du Nord et un loup de l'Est dont plus tard j'appris le nom. Ils s'appellaient respectivement Lesya et Leshii. C'est là tout ce que je sais d'eux à l'heure actuelle.

- C'est ensuite que j'ai rencontré Shadow. Nous avons le même âge lui et moi. Depuis cette époque aujourd'hui lointaine, nous ne nous sommes jamais quittés. Je le considère comme mon "frère", bien que nous n'ayons aucun lien de sang. Il est la seule famille que je n'ai jamais eu et la première personne à m'avoir accepté à ses côtés.


- Je lui dois la vie et tout ce que je suis aujourd'hui. Sans lui il n'aurait jamais rien été de tout cela. J'ai toute confiance en lui et je suis prêt à mourir pour lui à tout moment. Il n'a qu'un ordre à me donner et je l'éxécute. Une histoire tout à fait banale sans doute, mais la meilleur réponse que je puisse apporter à ta question.

- Te satisfait-elle ?
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Skipper

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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeSam 2 Fév - 9:42

Si elle me satisfaisait? Evidemment! Quelle magnifique histoire était-ce là! Je n'avais rien, pour rivaliser avec pareilles aventures. Pour ma part, mes parents étaient... Euhm... En réalité je n'en savais rien. Ayant été lâchés au milieu du pays, j'ai dû me débrouiller seule et apprendre à tuer pour survivre. Je me demande d'ailleurs, maintenant que j'y repense, ce que sont devenus mes frères. Sont-ils morts? Ont-ils grandis? Changés? Leur caractère est-il toujours aussi différent que lorsque nous nous sommes séparés? Quels sont leurs noms, d'ailleurs? Même cela, je l'ignore.
Je revenais à la réalité et fixais Alucard dans les yeux, pleine de confiance et de fierté.

- Elle me satisfait.

Je lui souriais et jetais ensuite un regard vers le ciel, à la recherche de Morwën. Où était-il, à cet instant? Sûrement trop loin pour que ma vue, aussi perçante soit-elle, puisse le repérer. Discutait-il avec Epervier? Peut-être, peut-être pas...

- Entends-tu les paroles de ton compagnon, à cette distance?

Curiosité? Oui. Et aussi, une envie de changer de sujet. Oui, je manquais de bon sens. Et oui, j'allais probablement me prendre une rouste par notre Alpha. Mais qu'importe? Etant une louve de l'Est, j'avais besoin de tuer, et je n'allais pas attendre les autorisations toute ma vie. J'étais une louve d'action, pas une chienne de salon! Pas le temps d'attendre les ordres, même si ils passeraient sans aucune hésitation, avant le moindre de mes désirs.
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Alucard

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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeSam 16 Fév - 18:25

[Pardonne la longueur de mon temps de réponse, j'ai eu pas mal de boulot ces derniers temps et les occasions de passer sur le forum en restant assez longtemps pour répondre se sont faites assez rares.]

[De plus, sans aucun rapport avec toi ou ta réponse qui est tout comme il faut, je n'arrivais pas à formuler une réponse valable. J'estime qu'il aurait été irrespectueux de ma part de répondre juste pour meubler, j'attendais de trouver l'inspiration pour faire une réponse de qualité. Merci d'avance de ta patience et de te compréhension.]

La jeune louve au pelage clair semblait satisfaite du récit de son ainé. Alucard ne pouvait nier qu'il commençait à s'attacher à elle. Bien évidemment il n'était pas en train de tomber amoureux d'elle, il n'était pas de ce bord là. Son coeur était déjà pris à la vérité, mais si Skipper voulait découvrir par qui il lui faudrait le fréquenter et apprendre à le connaitre davantage, ce qui pouvait ne pas être sans danger.

Quand elle le questionna sur Epervier, il regarda les cieux à la recherche de son compagnon à plumes. Ne le voyant pas il élargit son champ de perception grâce à sa maitrise du don de télépathie, sa conscience effleura celle de son oiseau et il comprit qu'il volait en compagnie du faucon de Skipper avec une certaine avance sur eux. Il augmenta un peu le rythme de leur marche quand ils arrivaient à proximité de la frontière de leur territoire et prit la parole.

- Epervier et moi pouvons partager toutes nos pensées à tout instant, nous ne rompons quasiment jamais le contact télépathique entre nos deux esprits. Je peux l'entendre quelle que soit la distance qui nous sépare grâce à cette connexion permanente entre nous. Nous n'avons pas de secrets l'un pour l'autre, nous partageons tout.

- Quand bien-même nous serions projettés dans des dimensions différentes, le lien entre nous n'en serait pas rompu pour autant. Nous avons communément cultivé ce lien afin qu'il nous ramène systématiquement l'un vers l'autre quand nous nous retrouvons séparés. C'est très pratique quand nous nous perdons pour retrouver notre chemin, et aussi pour un tas d'autre chose.

- Si tu le désires, je peux demander à Shadow quand nous le verrons s'il accepte que je fasse de toi mon apprentie. Je suis sûr qu'avec l'entrainement adéquat tu pourrais vite devenir une guerrière qui n'aurait rien à envier aux plus grands combattants de ce monde. Après tout il n'y a pas de raison qu'un loup puisse suivre cette voie et pas une louve.

- La décision t'appartient entièrement. Prends tout le temps dont tu auras besoin pour y réfléchir, nous ne sommes pas pressés.
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Skipper

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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeSam 23 Fév - 22:07

[Pas de soucis, je suis très patiente côté RP, et je ne manque pas de boulot en dehors de RW ^^
Je suis surprise et ravie de ta proposition, en passant =D]

Ainsi, Alucard et son compagnon entretenaient un lien mental permanent. Que ce devait-être rassurant, de ne jamais être seul… Je devais avouer, que je donnerais n’importe quoi pour entendre les pensées de Morwën et savoir à tout instant ce qu’il ressent. J’aurais ainsi pu compatir à sa douleur et l’aider à l’endurer plus facilement, lorsque sa compagne avait été tuée lâchement.
Enviant le loup noir en imaginant la splendeur qu’un tel don pouvait représenter, je ne fis pas tout de suite attention à la proposition qui suivit. Mais lorsque ses paroles résonnèrent subitement en moi comme un écho dans une grotte profonde et humide, je m’arrêtais soudainement et dévisageais Alucard sans m’en rendre compte.
J’avais eu un mentor. Lorsque j’étais bien plus jeune, bien avant d’arriver ici et de forger mon caractère en fonction de la souffrance de Morwën. J’avais eu un mentor, le meilleur que je n’aurais pu imaginer. Alec. Son nom fut Alec. Un immense loup, comme je n’en avais jamais revu depuis. Un pelage extraordinaire, un loup unique parmi les plus spectaculaires. Je l’avais rencontrée alors que je n’étais qu’une petite loupiote de quelques mois. Alec m’avait trouvée morte de faim, complètement déshydratée, à la merci des charognards qui traînaient alors autour de moi et me harcelaient en attendant mon dernier souffle. Sans le moindre scrupule, il avait abattu les vautours et avait fait couler leur sang avec plaisir, j’avais senti malgré mon impuissance et la limite de ma perception qui était grandement diminuée par ma faiblesse ; j’avais senti le plaisir qu’il prenait à faire couler leur sang et les faire souffrir avant de les achever d’une façon sordide.
Alec m’avait ensuite, prit dans entre ses pattes avant et avait frictionné mon petit corps pendant des heures, jusqu’à ce que ma température corporelle reprenne un niveau normal. Après cette longue étape qui avait duré un temps interminable, il m’avait menée tant bien que mal, m’aidant à marcher, flageolante, entre ses pattes avants, jusqu’à un point d’eau que je ne saurais aujourd’hui, plus localiser. J’avais bu sans m’arrêter plusieurs minutes durant. J’étais réellement, inconditionnellement assoiffée.
Désaltérée, j’avais marché plus habilement entre ses pattes, sous la protection de ses puissants muscles camouflés par son pelage d’un blanc immaculé. J’avais sentis chacun de ses mouvements, chacun de ses muscles qui se tendait et se détendait au rythme de notre marche. Il m’avait mené à sa tanière et avait, durant plusieurs semaines, chassé pour me nourrir. Lorsqu’il rentrait, je me souvenais encore du sang qui maculait son magnifique pelage. Et il souriait toujours, lorsqu’il rentrait de la chasse. Il souriait toujours. Il aimait tuer, ça je le savais. Mais il aimait plus encore, tuer pour moi, et cela, j’en ignorais la raison. Encore aujourd’hui, je ne sais pas ce qui l’a poussé à me sauver la vie et à prendre en charge une pauvre petite créature comme moi, vouée à périr sous les coups de becs incessants et tranchants des vils rapaces qui cherchaient des proies faciles pour se nourrir sans se fatiguer.
Lorsque je m’étais enfin remise sur pattes, il avait pris la décision de m’apprendre tout ce qu’il savait. C’étaient alors écoulées trois années durant lesquelles j’avais appris à l’aimer, à l’admirer comme un ami, un frère, un père.
Un an après mes premiers entraînements, j’avais commencé à développer un don particulier, la cryokinésie. Alec s’était montré très enthousiaste et avait, avec du temps et de l’observation sur ma propre personne, développé des exercices propres à accentuer mes capacités et mes forces. Jamais je n’avais pu aimer un loup plus qu’Alec. Je n’avais jamais su ni son âge, ni d’où il venait. En réalité, maintenant que j’y repense, je n’ai jamais rien su d’autre que son nom. M’en suis-je contenté ? A priori, oui.
C’est lorsque j’ai commencé à réellement développer mon don, que Morwën est apparu dans ma vie. Lui, avait la capacité de contrôler les êtres vivants qui l’entouraient. Il s’en servait à merveille pour chasser et tuer ses proies. Ce devait être amusant, d’avoir la vie si facile, mais qu’est-ce qu’il devait s’ennuyer ! Finalement, nous avons fait un duo qu’aujourd’hui encore, il est impossible de séparer. Nous sommes toujours collés l’un à l’autre et personne ne pourra jamais nous isoler l’un de l’autre.
Les années s’écoulèrent finalement et alors que j’étais âgée de trois ans, des meurtriers que je n’ai jamais pu identifier, ont assassiné Alec. Je l’ai retrouvé littéralement déchiqueté à mes côtés, un triste matin d’hiver. Probablement était-ce l’œuvre d’une famille qui souhaitât venger l’un de ses membres, en tout cas l’odeur de sa mort m’était totalement inconnue. J’ai fuis aussi vite que j’ai pu, lâchement mais portant en moi un instinct de survie trop fort pour rester près de son corps.
J’ai finalement atterrit ici, et j’ai continué à suivre les traces de mon « père » en poussant toujours la cruauté plus loin. Morwën ayant entre temps perdu sa douce compagne, m’a suivi sur le chemin de la violence, et chaque jour nous aimons plus ce que nous faisons.
Après un long moment, je secouais ma tête pour reprendre mes esprits, réalisant que j’avais fixé Alucard trop longtemps. Je lui souriais, pleine de bonne volonté, et tentais de cacher la tristesse qui s’abattait violemment sur moi.

- Ce serait avec grand plaisir que je suivrais tes traces.

- J’aime apprendre auprès des plus grands, et mon admiration pour toi est grande. Je ne sais comment je pourrais te remercier d’une telle proposition.

- Si Shadow accepte, alors je m’efforcerais de me montrer à la hauteur de ta grandeur.


Comment décrire cette immense joie qui m’envahissait en même temps que la grande souffrance que j’avais connue à la perte d’Alec ?
Mais je savais que cette fois ce serait différent. Je savais qu’Alucard, était loin d’être le genre de loup qui se laisserait avoir par un simple piège mené par quelques-uns de ses ennemis qui, je n’en doutais pas, devaient être nombreux avec toutes les morts dont il était responsable.
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Shadow

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MessageSujet: Re: Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous)   Le malheur des uns fait le bonheur des autres (Libre à tous) I_icon_minitimeDim 24 Fév - 2:30

[Je pense que c'est à moi de m'incruster ^^ j'arrive ! ]

Sous la lumière blanchâtre de la pleine lune , les ombres des arbres s'étendaient comme des silhouettes torturés , étendant leurs branches tordus tels des bras aux doigts pointus cherchant à happer une proie qui n'existe pas . Sur la terre stérile et sec , on pouvait apercevoir des ossements de loups , couverts de poussières et de toiles d'araignées qui se balançaient mollement sous le souffle lugubre du vent . Certains crânes étaient étrangement fixés sur les pointes de piques en pierres , oeuvre de la nature ou d'un quelconque sorcier ?

Voila à quoi ressemblaient les frontières des terres de l'Est . Un spectacle lugubre qui dissuadait même les plus téméraires des étrangers . Ceux qui malgré tout osaient franchir ce territoire maudit se trouvait dans un environnement différent .... sauvage .... hostile . Les ossements jonchaient certains endroits , du sang séché recouvrait des pierres sacrificielles taillées . Les animaux étaient très agressifs et attendaient toujours une occasion de fondre sur une proie blessée . Les plantes étaient coriaces , épineuses , et souvent vénéneuses . Les rares fleurs qui parsemaient la terre avaient une couleur lugubre et pâle .

C'est au coté de la plaine rougeoyante que se tenait un grand loup tricolore . Son regard mauve et mystérieux contemplait le paisible paysage . Une aura de puissance émanait en cet être . Près de lui , un grand aigle royal était en train de dépecer un rongeur de son bec acéré . Le bruit des os qui se brisait sous les coups du puissant bec du rapace était le seul bruit qui troublait le silence profond de la plaine .

Shadow , le seigneur du Chaos , vit alors arrivé vers lui deux silhouettes au loin . Bixrow , son aigle , les toisa de son regard perçant et , lorsqu'ils furent à une distance respectable , se pressa aussitôt de lire leurs esprits comme quand on lit dans un grimoire . Chaque information qu'il trouvait était transmise à l'esprit de son maître , de sorte que dés qu'ils furent à quelques pas de lui , il savait déjà tout ce qu'ils firent pendant leurs absence .

_ Salut à vous , Alucard et Skipper . D'après ce que j'ai vus dans vos esprits , je vois que vous vous êtes mis au nettoyage des terres centrales de la vermine ennemie . Fort bien , je ne vous en veut pas . Mais je m'attendais à ce que vous vous en preniez à de vrai loups , et non à des novices sans expérience . Mais c'est déjà ça . Néanmoins , si vous avez quelque chose d'autre à dire , faîte le tout de suite .

Shadow pouvait paraître patient , mais le temps , pour lui , était très précieux , et il avait horreur de le gaspiller . Aussi préparait t'il à l'avance ce qu'il allait faire une fois la conversation terminée .
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